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Les similitudes entre Star Wars et Fondation d’Asimov

26 décembre 2016

Star Wars s’impose comme une œuvre cinématographique d’envergure mêlant quantité de sujets et reprenant quantité de canons de la Science Fiction. George Lucas s’est toujours peu étendu sur ses sources d’inspirations, se limitant à évoquer quelques références à la mythologie grecque pour la structure narrative et à la culture hindoue pour l’aspect occulte.



Toutefois, il est de notoriété que son travail puise librement dans l’Histoire et des œuvres ayant marqué la littérature et le monde de l’imaginaire telles que Flash Gordon, Dune de Franck Herbert, le cinéma d’Akira Kurosawa ou encore la série de bandes dessinées Valérian et Laureline de Jean-Claude Mézières. Si chaque cas est largement avéré et documenté, il en demeure un qui ne semble pas avoir été examiné dans les détails, à savoir le cycle de Fondation d’Isaac Asimov.




Isaac Asimov né en 1920 en URSS dans une famille juive, il immigre à l’âge de trois ans vers les États-Unis à New York avec sa famille. Dès l’âge de neuf, Isaac dévore les publications de Science Fiction dans le magasin de son père et écrit ses premières nouvelles à l’âge de 11 ans. Doué pour les études et perpétuant une tradition d’érudit dans sa famille, il devient bachelier à 15 ans, licencié de chimie à 19 ans, puis docteur en biochimie à l’âge de 28 ans. Des années 40 jusqu’à sa mort en 1992, Asimov n’a jamais cessé d’écrire : que ce soit en Science fiction pour la littérature ou des ouvrages de vulgarisation scientifique en astronomie, chimie, géographie, biologie, science de la terre, mathématiques, et cetera… Il dirige aussi un journal de vulgarisation. Homme de science engagé et athée, il lutte contre l’influence grandissante du créationnisme dans le milieu scientifique. Asimov devient mondialement célèbre grâce à deux sagas : Les Robots (où il invente le mot Robotique et les trois lois de la Robotique), le cycle de Fondation.



Le Cycle de Fondation se compose d’une trilogie originelle : Fondation, Fondation et Empire et Seconde Fondation. Il se sera suivi de deux suites et de deux préquelles permettant de faire le lien avec le cycle des Robots (l’origine de ces suites provient de la pression des éditeurs et des nombreux fans…). Le récit prend place au cours du XIIIème millénaire de l’ère impériale. Des millions de systèmes et des milliards d’individus vivent au sein d’un empire galactique ayant pour capitale la planète Trantor. À cette époque, un brillant mathématicien, Hari Seldon, prédit la chute inéluctable de l’empire grâce à la psychohistoire, une science mathématique qui étudie l’évolution sociale des groupes sociaux humains. Une chute inéluctable donc, qui laissera sa place à plus de trente mille ans de barbarie. Seldon met en place grâce à sa science prédictive, un programme qui permettra de réduire cette période de barbarie à mille ans. Ce programme consiste à l’établissement de deux fondations : l’une où tous les savoirs scientifiques de l’humanité sont sauvegardés (elle sera située dans la bordure extérieure de la galaxie sur la planète Terminus) et la seconde fondation chargée de garantir le succès de la première. L’œuvre couvre plusieurs siècles d’évolution politique à travers une palette de personnages et de mondes plus variés les uns que les autres. Elle a reçu le prix — mérité — de plus grande série de Science Fiction de tous les temps.



George Lucas n’a jamais évoqué l’emblématique auteur de Science Fiction ni ses livres. Pourtant, Ralph MacQuarrie, le directeur artistique derrière les designs de l’univers Star Wars, s’était par le passé occupé des couvertures des romans d’Asimov pour son cycle des Robots qui se passe dans le même univers que celui de Fondation. La proximité artistique va bien au)déjà dès lors que les deux œuvres sont mises en comparaison, et de nombreuses similitudes apparaissent au grand jour.


Le propos ne consiste pas à dénoncer un plagiat, ni à minorer le travail de George Lucas. Le but est simplement de mieux connaître les origines de l’univers de Star Wars et de voir comment des thèmes de la Science Fiction peuvent être réutilisés, réinterprétés, et plus largement, comment une même idée peut évoluer dans des récits différents. L’analyse porte sur cinq grands thèmes de ces deux monuments de la Science Fiction.



L’UNIVERS



  • Une entité politique étendue à l’échelle d’une galaxie, avec des dysfonctionnements. La République dans Star Wars, incapable de répondre efficacement aux enjeux cosmostratégiques, et l’Empire galactique, dont l’inéluctable disparition est annoncée dès le premier chapitre du premier tome du cycle de Fondation.
  • Le déclin de l’empire commence par la perte du contrôle des systèmes périphériques et des problèmes bureaucratiques qui nuisent à l’efficacité du gouvernement. Dans les deux œuvres, le pouvoir central n’est plus ou pas reconnu dans les mondes éloignés, sans réelle capacité d’intervention et pas de mesure punitive en cas de défiance du pouvoir. Dans Star Wars, le monde Tatooine représente cette délinquance lorsque la créature Watto dit à la mère d’Anakin Skywalker que la République n’existe pas là où ils sont et refusera plus tard l’argent proposé par Qui-Gon Jinn qu’il considère sans valeur. Dans Fondation, la planète Terminus ne subira jamais vraiment le pouvoir impérial pour progressivement devenir indépendante et fonder une nouvelle structure politique autonome.



  • Une planète capitale entièrement urbanisée qui est physiquement et juridiquement au centre de l’empire galactique. Dans Star Wars, Coruscant est au centre de la galaxie avec comme particularité d’être une ville s’étendant sur la totalité de sa surface, sans exception connue. Le sénat galactique siège sur la planète. Dans Fondation, Trantor présente les mêmes caractéristiques à quelques différences près, à l’exception des jardins du palais impérial. À titre anecdotique, Asimov avait une phobie des grands espaces et quittait très peu New York. Trantor est un reflet de cette phobie. L’inspiration est d’autant plus manifeste puisqu’avant Star Wars, Trantor est l’unique monde totalement urbanisé imaginé dans le monde de la Science Fiction. À l’origine, ce monde devait apparaître dans Un Nouvel Espoir sous le nom de « Jhantor », mais comme les effets spéciaux n’étaient pas suffisamment avancés à l’époque, George Lucas renonça à la montrer à l’écran.



  • Un astre artificiel à l’apparence lisse. L’Étoile noire dans Star Wars est une station spatiale construite de la main de l’homme dont la taille est à ce point gigantesque qu’elle est confondue par Han Solo avec une lune. Dans Fondation, la planète-capitale Trantor apparaît dans le tout premier chapitre comme une sphère à la surface lisse et uniforme au point de ressembler à une sphère métallique brillant dans le néant sidéral. L’emprunt est assez évident puisque la planète capitale dans Star Wars se nomme Coruscant qui s’avère être un mot français, adjectif synonyme d’étincellant.
  • L’humanité répandue dans toute la galaxie avec une présence sur pratiquement tous les mondes habitables.



  • Une planète avec un atout stratégique, mais qui n’est jamais vue. Korrel dans le cycle de Fondation, présenté comme un monde d’importance, et la planète Corellia, capitale du système Correlien dans Star Wars, connue pour ses vaisseaux, dont le Faucon Millenium en particulier. – Dans les deux univers, la monnaie n’a pas de nom est l’unité d’échange est simplement appelée « crédit ».



LA TECHNOLOGIE



  • Des blasters comme armes tirant des projectiles composés de faisceaux laser.
  • Des sabre lasers pour Star Wars et couteau à champ de force dans Fondation.
  • Des voyages supraluminiques utilisant l’hyperespace.



  • Un système de communication instantané à travers la galaxie fonctionnant avec des projections holographiques des interlocuteurs.
  • Des robots travaillant en duo pour aider les humains, dont l’un a une apparence humaine. R2-D2 et C-3PO dans Star Wars, tandis que Fondation voit le binôme R. Daneel Olivow, androïde dont l’apparence est indiscernable d’un humain, et R. Giskard Reventlov, d’aspect rudimentaire. Chaque duo est porteur d’une technologie salutaire pour l’humanité : les plans de l’Étoile noire dans Stars Wars cachés dans R2-D2, et la loi Zéro de la robotique formulée et appliquée par R. Giskard Reventlov dans l’univers de Fondation.



L’HISTOIRE



  • Un groupe d’individus isolés avec peu de ressources ayant pour volonté de restaurer un ordre politique stable et juste. L’Alliance rebelle dans Star Wars, luttant contre l’Empire galactique dirigé par Palpatine, et la Fondation, impulsée par Hari Seldon et implantée sur une planète avec pratiquement aucune ressource naturelle et devant composer avec des mondes hostiles.
  • Les personnages principaux évoluent sur des mondes et dans des systèmes en marge de la galaxie. Tatooine pour Star Wars, située dans la bordure extérieure, et Terminus en lisière de l’Empire galactique.
  • L’implication de marchands dans le récit. Lando Calrissian dans Star Wars, administrateur d’une colonie minière de Bespin impliqué en politique par son aide à l’Alliance rebelle, et Hober Mallow dans le cycle de Fondation, prince marchand à la tête d’un empire commercial qui œuvre pour le développement de la Fondation.



LES PERSONNAGES



  • Un personnage puissant doté d’un pouvoir surnaturel utilisé pour créer un empire galactique qui s’oppose à un groupe d’individus éclairés voulant un ordre juste et qui a pour objectif de détruire tous les autres individus avec des pouvoirs semblables. Palpatine dans Star Wars, un seigneur sith employant le côté obscur de la Force pour manipuler la politique sur Coruscant et fonder l’Empire galactique en détruisant la République galactique. Il ordonne l’extermination des jedis, qui comme lui manipulent la Force, et s’oppose à l’Alliance rebelle. Dans le cycle de Fondation, le Mulet est un mutant déployant ses capacités psychiques afin de créer un nouvel empire galactique — l’Union des mondes — après la chute du précédent. Il est l’un des plus grands conquérants que la galaxie ait connu et utilise ses capacités surnaturelles pour contrôler l’esprit d’autrui et modifier subtilement les émotions de certains individus ou de masse, pratiquant une sorte de conversion pour rallier les gens utiles à sa cause. Il s’oppose à la Fondation et s’évertuera à détruite la Seconde Fondation qui regroupe d’autres individus capables de manipuler les esprits comme lui. Les deux hommes ont un physique difforme ou disgracieux et n’ont aucune descendance. Dans les deux cas, l’empire s’écroule après la mort de son fondateur.
  • La présence de personnages aux noms identiques. Han Solo dans Star Wars et Han Pritcher dans Fondation. Même chose avec Bail Organa, le père adoptif de Leïa et Bail Channis.
  • Le maître de la galaxie, doté de pouvoir psychique très puissant, est accompagné d’un bras droit qui exécute ses ordres. Dark Vador au service de l’empereur Palpatine dans Star Wars tandis que Han Pritcher accomplit la volonté du Mulet dans le cycle de Fondation. Chacun est manipulé par un pouvoir surnaturel pour s’assurer de sa docilité par un processus de conversion, l’un par le côté obscur, l’autre par une forte influence psychique.
  • Un contrebandier d’origine modeste qui deviendra un agent de première importance en combattant à l’aide de son vaisseau spatial pour une cause juste. Han Solo, contrebandier et baroudeur de l’espace, dans Star Wars, qui devient un pilote émérite au service de l’Alliance rebelle, et Hober Mallow, marchand oeuvrant au profit de la Fondation. Tous deux sont des hommes charismatiques dont la réussite est liée à leur vaisseau spatial, le Faucon Millenium, dont Lando fut le propriétaire avant Han Solo, et le Far Star pour Hober.
  • Un personnage féminin à fort caractère qui affronte un être doté de pouvoirs surnaturels. La princesse Leia dans Star Wars ressemble à Bayta Darell dans Fondation, la première s’opposant à Dark Vador et la seconde se mesure au Mulet.
  • Un personnage vivant reclus, en apparence simple et au caractère jovial, qui en réalité se distingue par son immense sagesse. Star Wars met en scène Yoda, d’abord présenté comme un être espiègle, qui se révèle être un ancien et puissant maître jedi avec de grande maîtrise de la Force. Il aide le jeune Luke Skywalker afin qu’il utilise la Force pour lutter contre l’Empire galactique. Dans Fondation, Preem Palver apparaît comme un simple fermier, mais est en réalité le dirigeant la Seconde Fondation. Il utilise ses pouvoirs psychiques pour corriger les déviations par rapport au plan Seldon, et permettre à la galaxie de retrouver la stabilité après les conquêtes du Mulet.
  • Un pilote qui participe à lutter contre un empire galactique. Han Solo et Lathan Dever. Tous deux possèdent un vaisseau dont ils sont fiers et prétendent pouvoir concurrencer les vaisseaux de l’empire en termes de vitesse. Leur vaisseau a tous les deux un compartiment secret pour pratiquer de la contrebande ainsi qu’un bouclier protecteur. Tous deux échappent à des situations périlleuses et abattent plusieurs appareils de l’empire pour ensuite s’échapper dans l’hyperespace.



L’OCCULTE



  • Le moyen de connaître l’avenir dans les grandes lignes. Dans Star Wars, une maîtrise suffisamment grande de la Force permet de pressentir certains événements. Dans Fondation, il existe une science mathématiquement très sophistiquée qui permet de déterminer les grandes orientations d’une structure politique. Dans chaque cas, cette capacité est mystérieuse, maîtrisée par peu monde, et ne permet de n’avoir qu’un aperçu du futur sans précision, prenant en compte un degré d’incertitude en raison du libre arbitre.
  • Une prophétie portant sur le sort de la galaxie qui est mise en défaut par un personnage étant le plus puissant dans la maîtrise de pouvoir psychique. Dans Star Wars, une prophétie jedi voudrait qu’un élu apporte l’équilibre dans la Force et à terme la paix dans la galaxie. Quant au cycle de Fondation, il est question du plan Seldon, à savoir l’utilisation de la psychochistoire par Hari Seldon pour prévoir les événements et donner des conseils pour éviter le chaos, et donc, à terme, permettre la paix dans la galaxie. Dark Vador finira par prendre part à l’anéantissement des jedis et les conquêtes du Mulet engendreront une déviation notable par rapport aux anticipations du plan Seldon.



  • Un groupe de personnes dotées de pouvoir psychique basé sur la planète capitale de l’empire, dont l’objectif est la paix dans la galaxie. Le temple jedi se situe sur Coruscant dans Star Wars, dont les membres sont au service de la République pour assurer la paix et la stabilité politique dans la galaxie. Le Seconde Fondation se situe sur Trantor dans l’œuvre de Fondation, et ses membres utilisent leurs pouvoirs psychiques afin de veiller la bonne exécution du plan Seldon dont le but est d’éviter une longue période de troubles et de chaos dans la galaxie.



En réalité, le talent George Lucas réside moins dans sa propension à reprendre des éléments d’œuvres antérieures que dans sa capacité à les combiner avec d’autres en les traitant autrement. Ainsi, il s’est inspiré d’une somme considérable d’œuvres et d’auteurs classiques: John Ronald Reuel Tolkien, Joseph Campbell, Alex Raymond, Edgar Rice Burroughs, Stanley Kubrick… Cette accumulation de références s’opère au service d’une œuvre personnelle et différente avec sa part d’originalité.

Isaac Asimov évoquera dans son autobiographie les emprunts de Star Wars à son cycle. Il assumait s’être librement lui-même inspiré de l’Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain d’Edward Gibbon pour la structure d’ensemble de Fondation. Non seulement il considérait l’imitation comme la forme la plus sincère de flatterie, mais il ne se sentait donc pas légitime pour dénoncer les emprunts à ses propres œuvres. La seule qu’il trouvait à redire concernant l’œuvre de George Lucas concernait le mauvais usage du terme parsec par Han Solo comme indicateur de vitesse au lieu de distance.

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