Nous savons peu de choses du futur. À dire vrai, l’unique certitude que nous ayons est que le prochain millénaire ne ressemblera en rien à ce que nous imaginons de nos jours. Qui donc avait bien pu prévoir dix siècles auparavant notre actuelle technologie, même la plus basique du quotidien ? De la même manière, les téléphones et les ordinateurs pourraient bien devenir obsolètes avec l’émergence d’autres modes de communication à ce point si distant de nous que c’est à peine pensable. Toutefois, notre imagination permet d’explorer les possibles. À ce titre, Star Trek nous offre un aperçu des transports de demain avec le concept de téléportation. Il est intéressant de voir l’utilisation qui en est faite même si nous sommes très loin d’avoir la technologie capable de rendre cela tangible.
Pourquoi la téléportation est dangereuse
Nous savons peu de choses du futur. À dire vrai, l’unique certitude que nous ayons est que le prochain millénaire ne ressemblera en rien à ce que nous imaginons de nos jours. Qui donc avait bien pu prévoir dix siècles auparavant notre actuelle technologie, même la plus basique du quotidien ? De la même manière, les téléphones et les ordinateurs pourraient bien devenir obsolètes avec l’émergence d’autres modes de communication à ce point si distant de nous que c’est à peine pensable. Toutefois, notre imagination permet d’explorer les possibles. À ce titre, Star Trek nous offre un aperçu des transports de demain avec le concept de téléportation. Il est intéressant de voir l’utilisation qui en est faite même si nous sommes très loin d’avoir la technologie capable de rendre cela tangible.
Vous n’êtes pas seul
Le concept de téléportation dans la Science Fiction induit la désintégration du corps humain, l’envoi d’un signal de données à un site d’arrivée, et la recomposition du corps. Théoriquement, cela semble simple, mais qu’arrive-t-il aux milliards d’organismes qui vagabondent à la surface de votre épiderme et dans vos cheveux ? Pour rappel, des milliards de bactéries pullulent à la surface de notre corps, des champignons se développent entre les orteils sans compter les acariens et autres créatures invisibles à l’œil nu et dont nous n’avons pas spécialement conscience. La série Star Trek ne s’est jamais étendue, si ce n’est en évoquant qu’il n’y avait qu’un faisceau de téléportation par être vivant. À moins d’une procédure drastique de décontamination, impossible de s’en défaire complètement si bien que toutes ces créatures voyagent également a priori si une personne se téléporte. Seulement, rien n’assure que le processus responsable de la recomposition fasse réapparaître chaque organisme distinctement. La perspective de faire voyager plusieurs entités ensemble n’est en absolu guère alléchante au regard du résultat obtenu par Jeff Goldblum après qu’une mouche se soit glissée dans sa machine à téléporter… Cela demande un sacré tour de force pour imaginer quel genre de créature sortirait de la machine si nous fusionnions avec des milliards de bactéries…
La puissance de calcul nécessaire serait cyclopéenne
Le concept de désintégration, de transmission et de réintégration constitue un processus extrêmement complexe qui ne peut être accompli qu’à l’aide d’une machine. Une machine d’une extraordinaire précision, et naturellement, d’une extraordinaire complexité. Contrairement à un courriel qui consiste à envoyer une information pouvant être réduit à une suite binaire, la téléportation implique l’envoi de matière, en l’occurrence, tous les atomes de votre corps et toutes les connaissances contenues dans votre cerveau. Dans un cadre informatique, un humain se résume à 909 pétaoctets de données. Pour rappel, un pétaoctet équivaut à un million de gigaoctets, si bien qu’il faudrait à peu près un million de disques durs de 1 To pour stocker l’information d’une seule personne. Histoire de se représenter l’ordre de grandeur en présence, Facebook, qui compte environ un milliard d’utilisateurs, prétend utiliser 30 pétaoctets répartis sur des milliers de serveurs à travers le monde, soit 30 fois moins que le minimum nécessaire pour un unique individu. Ne parlons pas de l’énergie nécessaire pour alimenter toutes ces machines…
La question ne porte pas tellement sur le stockage que sur la capacité à traiter ces données, les organiser, et les transmettre, sans la moindre perte d’information ni le moindre délai puisque le principal intérêt de la téléportation réside dans son instantanéité. Il faudrait des ordinateurs d’une puissance de calcul dépassant l’entendement, et qui ne souffrent aucun dysfonctionnement.
L’énergie utilisée pourrait détruire le monde
La phase de désintégration du corps humain dégagerait une énergie approchant celle d’un millier de bombes à hydrogène dans un même instant. Inutile de repartir dans des comparaisons, l’habile lecteur aura compris la puissance, et naturellement, le danger que cela représente, même si l’esprit humain peine à concevoir concrètement ce que cela représente. Convertir de la masse en énergie n’est pas chose aisée, et les nombres en présence suffiraient à vaporiser le système solaire à la moindre panne, ou la moindre utilisation malveillante. Peut-on prendre ce risque simplement pour s’épargner quelques heures d’avions ?
La transmission du signal ne pourrait jamais être parfaite
Lors d’une tempête ou de conditions météorologiques particulières, un signal transmis perd en puissance et en qualité selon la distance à parcourir æ la quantité d’information à envoyer. La même problématique se poserait également dans le cas de la téléportation. Qui sait si le sursaut gamma d’un trou noir, une vague de neutrinos ou une inflexion locale de la gravitation ne pourrait pas affecter la transmission des informations d’un point de l’espace à un autre ? La téléportation fait donc fi du phénomène d’absorption du signal. Ce n’est qu’un des problèmes auxquels la téléportation se confronte pour obtenir une transmission limpide d’un point à un autre, car il y a également le problème de la sécurité. Fardons à l’esprit qu’il est question de la transmission de l’intégralité d’une personne, donc il demeurerait un risque qu’une personne malveillante entende intercepter le signal pour reconstituer à son profit les informations du cerveau ou la parasiter à dessein de nuire au sujet téléporter et rendre sa recomposition incertaine. En outre, ce sont les coordonnées d’arrivée qui pourraient être manipulées. Une seule petite variable et le voyageur peut se retrouver à des kilomètres de son point d’arrivée prévu. Inutile de s’étendre sur les dangers que représente le fait de se dématérialiser au même endroit qu’une autre personne, un arbre ou un mur…
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